Visionnages: Novembre 2009

Colqhoun a écrit:..on ne perd jamais les notions d'espace et de position de chaque protagoniste.

dans SUPREMACY, clairement; notamment le gâchis de choréographie dans l'appart (avec les stores à lamelles..)

J'ai pas eu le moindre soucis avec cette baston dans l'appart. Pas une seule seconde. Et pourtant dieu sait que l'on m'avait prévenu que c'était absolument illisible et tout le bordel.

Ce week-end pour faire découvrir à mon meilleur pote:
Crank: High Voltage de Mark Neveldine et Brian Taylor - aka deux skateurs écervelés (2009)
Excès fois mille, vraiment sans précédent. Aucune gêne, ça chie tout le temps, ça part dans tous les sens, on s'en fout de tout (et même du spectateur), du moment que y'a soit des gunfights, des blagues salaces, des nichons, des méchants débiles ou des répliques grasses. Ou tout ça à la fois. Culte.

Hier soir mais me suis endormi avant la fin:
The Machine Girl de Noboru Iguchi (2008)
Alors oui, c'est super violent et incroyablement gore, mais qu'est-ce que c'est cheap!!! Acteurs pris au Casino du coin, maquillages à la Jean Rollin, scénario inexistant, CGI dégueux... Pas endormi pour rien non plus.

Pour les cours et ma culture personnelle:
Mildred Pierce de Michael Kurtiz (1945)
Très, très beau, incroyable noir/blanc. Joan Crawford est sublime. Le film aurait juste mérité à être resserré d'une quinzaine de minutes.

Colqhoun a écrit: Chaotique, oui, illisible non.

Si,si, dans le 3, illisible, pas chaotique (cf la poursuite en bagnole).

Colqhoun a écrit: Si vous voulez de l'illisible, vous allez voir le dernier James Bond ou les Transformers.

Aussi oui.

Colqhoun a écrit:il l'est l'un des rares réalisateurs d'action actuel à développer un réel sens de la mise en scène.

Entièrement d'accord. Sauf que dans le 3 il se laisse aller et utilise la shaky cam de telle manière que justement, on perd (parfois) la notion de l'espace. Sans compter que l'émotion est absente du 3 (ce qui n'est pas le cas du 2).
Mais encore une fois, j'aime beaucoup le 3 tout de même (notamment la poursuite à pieds).

lorenzo a écrit:Si,si, dans le 3, illisible, pas chaotique (cf la poursuite en bagnole).

C'est parce que tu deviens vieux.

RAW DEAL - 6/10
Mouais... se passe vraiment pas grand chose d'intéressant dans ce film. Arnie passe son temps en costard, ce qui doit être ce qu'il y a de plus original. Et le "twist" au 3ème acte est assez minable. Bref un film à la gloire d'Arnie, mais qui ne brille pas vraiment.

"Dont' drink and bake."

The Thaw || Mark A. Lewis
En Alaska, des scientifiques (Val Kilmer et 2-3 autres qui servent à rien) qui étudient le réchauffement planétaire découvre un parasite préhistorique dans la carcasse congelée d'un mammouth. En parallèle, une bande d'étudiants se rend sur place pour suivre un stage. Forcément, quand ils arrivent, c'est la merde et les bestioles commencent à s'exciter. Alors, ça débute pas trop mal, les paysages de l'Alaska sont vraiment très jolis, la réalisation est agréable, même si l'on sent rapidement que l'influence de The Thing se fait pesante. Et au fur et à mesure que le film avance, on s'enfonce dans la médiocrité, jusqu'au twist final, tout pourri. Bon, y a de jolis maquillages (des bestioles qui se promènent sous la peau, un bras tranché au hachoir, j'en passe et des meilleures), y a Val Kilmer qui pète une case et une jolie musique. On s'ennuie pas, mais c'est quand même un peu con-con.

Colqhoun a écrit:The Thaw || Mark A. Lewis
y a Val Kilmer qui pète une case et une jolie musique.

Comment donner envie..

Antichrist Lars von Trier 8/10
Ah, ah, ah!! Sacrée Lars, jamais le dernier pour la déconne!
Plus sérieusement, j'avais entendu parler d'une œuvre dérangeante, je parlerais plutôt d'une œuvre dérangée dans ce cas! Ce qui n'est pas pour me déplaire au final, j'aime les films "jusqu'au boutiste" et avec une certaine classe!
La photo est superbe, l'interprétation de Dafoe et Gainsbourg juste et sans faille, je ne suis pas hyper fan de la mise en scène et du découpage par contre, et je n'ai pas bien compris la fin!
Mais j'ai aimé le coté désespéré de l'histoire, le coté "rejet" de la nature tant humaine que végétal et animal, ce petit côté fantastique malsain, et aussi le fait que le réal s'ouvre au public dans l'expression de sa névrose par le biais d'un film, plus que dans la volonté de choquer avec des images fortes! Je ne le verrais pas tout les 15 jours, mais c'est pas fait pour!

Saw IV et V Bouseman et son perchiste 4/10 (pour les deux!)
Je m'était arrêté au trois parcque bon, ça à beau être crade par moment c'est de plus en plus débile à chaque fois!
Et bien pour le IV et le V c'est pire! Ça commence pas trop mal avec une autopsie plutôt bien faite et ultra glauque, mais ça emboite vite dans un délire de course contre la montre à deux balle ponctué de flash insupportable, de flashback insupportable, de flashback dans le flashback, pour finir par un flashback du flashback qui est dan un flashback! Bref c'est plutôt indigeste comme délire!
Et la suite n'est pas mieux, là où Jigsaw avait un minimum de charisme son successeur est aussi inexpressif qu'une loutre devant une boite de capotes, et de plus c'est super moche!
Reste une décapitation assez original....et c'est tout!
Mais comme je suis un brin maso je me fait le VI ce soir, avec une certaine appréhension ceci dit!

Oliver Knox a écrit:Antichrist
Saw IV et V

Y a pas à chier, des jours on aime bien se faire du mal.

Colqhoun a écrit:

Oliver Knox a écrit:Antichrist
Saw IV et V

Y a pas à chier, des jours on aime bien se faire du mal.

ai pas encore cédé pour le 6, mais je suis certain que ça arrivera..

Quelqu'un saurait-il quelle version live de Sunday bloody sunday on entend à la fin du film de Greengrass ? Merci d'avance

Colqhoun a écrit:

Oliver Knox a écrit:Antichrist
Saw IV et V

Y a pas à chier, des jours on aime bien se faire du mal.

Oui c'est sûr!
Ça doit être parcque noël approche, un bon fouettage d'ortie avant tout le guimauve de décembre!
J'étais pas hyper enthousiaste au départ mais bon, c'était l'occase où jamais! Et au moins comme ça c'est fait!
Mais "Antichrist" n'est pas une complète déception pour moi, les "Saw" je savais à quoi m'en tenir et d'ailleur comme je n'aime pas faire les choses à moitié:

Saw-cisse du type qui apportait le café dans le trois 2,5/10
Un poil au dessus des deux précédents (pas de beaucoup, c'est vraiment pour être gentil), la franchise n'en fini pas de s'enliser dans des situations plus saugrenus les unes que les autres! Sans éviter les tics indigeste qui font désormais la marque de la série (flash clipesque, flashback à répétition, twist à la con, photo de merde...) les engins de torture reste aussi inventive et c'est vraiment le seul intérêt de la saga!
Et vu les indices inséminés par ci par là et qui restent sans réponses, on va avoir droit à un "Saw-ssette" l'an prochain!
En DTV peut-être?

TOTAL RECALL - 5/10
Je continue de regarder des Schwarzie que j'ai pas vu depuis une paie. Mais alors là bonjour le coup de vieux! Autant le concept reste fascinant autant le scénario n'est pas à la hauteur. L'intrigue principale et les justifications pour le changement d'identité sont un peu connes voir même simplistes. La fin -à l'intérieur de la "pyramide"- tombe à plat, on se fiche un peu de ce qui se passe. Et dans les détails, il y a cette montre holographe qui est complétement débile. Mais le plus gros problème reste un production design complétement à la ramasse, qui donne l'impression que Mars est en carton et s'étend sur à peine 400 mètres. Bref, je donnerais cher pour savoir ce que Cronenberg avait l'intention de faire avec tout ça..

chaoticlock a écrit:TOTAL RECALL - 5/10
Je continue de regarder des Schwarzie que j'ai pas vu depuis une paie. Mais alors là bonjour le coup de vieux! Autant le concept reste fascinant autant le scénario n'est pas à la hauteur. L'intrigue principale et les justifications pour le changement d'identité sont un peu connes voir même simplistes. La fin -à l'intérieur de la "pyramide"- tombe à plat, on se fiche un peu de ce qui se passe. Et dans les détails, il y a cette montre holographe qui est complétement débile. Mais le plus gros problème reste un production design complétement à la ramasse, qui donne l'impression que Mars est en carton et s'étend sur à peine 400 mètres. Bref, je donnerais cher pour savoir ce que Cronenberg avait l'intention de faire avec tout ça..

Alors ça, depuis le temps que je le dis ! Parce que le reste, je suis pas tellement d'accord avec toi.

Autrement vu 'Saw 6'. Bien drôle (la connasse au début avec le piège 'pseudo référence' à 'Seven', fabuleuse) et gorasse. Mais j'étais bien luné. Donc 5/10.

MR73 - Olivier Marchal

Nom de Dieu que c'est noir. Je m'attendais à un film bien noir certes, mais là c'est carrément à une plongée dans les ténèbres que nous convie Marchal. Certes le trait est un peu appuyé (le personnage alcoolo et sur la corde raide qu'interpète magistralement Auteuil est un peu caricatural), mais le film, plus sombre que le trou du cul d'une vache une nuit sans lune, est fascinant de bout en bout, porté par des acteurs hyper convaincants (Francis Renaud est magistral dans le rôle d'un enculé de 1ère). Un film sur le malheur, la mort, la fin de toute chose, que perce cependant une image finale porteuse de vie, et donc d'espoir.

My Name is Bruce || Bruce Campbell
A Gold Lick, des ados attardés (sic) réveillent l'esprit d'un trucbidule chinois qui coupe des têtes. Du coup, la moitié du bled y passe et le seul ado survivant ne trouve qu'une seule solution: faire appel à son idole Bruce Campbell (qui joue donc ici son propre rôle) pour qu'il vienne les débarrasser de cet horrible monstre. Le seul soucis, c'est que Campbell est un sale con notoire, ivrogne, prétentieux et obsédé sexuel et que le seul truc qui l'intéresse, c'est de se taper la mère du gamin. Il finira tout de même par faire la fête au machin chinois.
Cet ovni cinématographique est absolument superbe. On pense à Galaxy Quest pour le coup du type qui se retrouve dans une situation qu'il croît être fausse avant de réaliser que tout est réel. Forcément, c'est ultra référentiel (Ted Raimi qui passe son temps à faire des caméos foireux) et qui ne connaît pas Bruce Campbell risque d'être un peu largué. Ce dernier rigole d'ailleurs bien de lui-même et assume sans soucis la quantité de séries B et Z dans lesquelles il a tourné. Campbell oblige, c'est la fête aux punchlines jubilatoires (You don't know fear, kid. You've never worked with Sam Raimi.) et aux scènes de bravoure qui ne servent à rien. En l'état My Name is Bruce est une petite série B super sympa, qui ne faiblit jamais (une courte durée et un rythme qui ne se fatigue pas) et rend le personnage encore plus sympa que ce que l'on connaissait déjà de lui.

Colqhoun a écrit:My Name is Bruce || Bruce Campbell
A Gold Lick, des ados attardés (sic) réveillent l'esprit d'un trucbidule chinois qui coupe des têtes. Du coup, la moitié du bled y passe et le seul ado survivant ne trouve qu'une seule solution: faire appel à son idole Bruce Campbell (qui joue donc ici son propre rôle) pour qu'il vienne les débarrasser de cet horrible monstre. Le seul soucis, c'est que Campbell est un sale con notoire, ivrogne, prétentieux et obsédé sexuel et que le seul truc qui l'intéresse, c'est de se taper la mère du gamin. Il finira tout de même par faire la fête au machin chinois.
Cet ovni cinématographique est absolument superbe. On pense à Galaxy Quest pour le coup du type qui se retrouve dans une situation qu'il croît être fausse avant de réaliser que tout est réel. Forcément, c'est ultra référentiel (Ted Raimi qui passe son temps à faire des caméos foireux) et qui ne connaît pas Bruce Campbell risque d'être un peu largué. Ce dernier rigole d'ailleurs bien de lui-même et assume sans soucis la quantité de séries B et Z dans lesquelles il a tourné. Campbell oblige, c'est la fête aux punchlines jubilatoires (You don't know fear, kid. You've never worked with Sam Raimi.) et aux scènes de bravoure qui ne servent à rien. En l'état My Name is Bruce est une petite série B super sympa, qui ne faiblit jamais (une courte durée et un rythme qui ne se fatigue pas) et rend le personnage encore plus sympa que ce que l'on connaissait déjà de lui.

Tu donnes envie vais me le faire tout bientôt.

mannigan a écrit:

Colqhoun a écrit:My Name is Bruce || Bruce Campbell

Tu donnes envie vais me le faire tout bientôt.

Ce film est pathétique, Campbell fait pitié et ce n'est pas drôle une seule seconde (enfin, on se force pendant 5 minutes et après on réalise la qualité de l'humour). Et je l'ai vu en salle surchauffée, c'est dire si l'ambiance aurait du m'aider à y prendre plaisir.

A ce point là ?
J'ai trouvé ça super sympa.

Colqhoun a écrit:A ce point là ?
J'ai trouvé ça super sympa.

Ah oui, j'ai vraiment trouvé catastrophique. Comme j'ai dit, pendant 5-10 minutes, je tentais de rire, car tout le monde trouvait drôle autour de moi, mais finalement j'ai réalisé que non. L'auto-dérision ne fonctionne pas et je trouve qu'effectivement il fait peine à voir. Visuellement tout le film est moche. Non vraiment j'ai quasi eu de la pitié pour Bruce Campbell là..

DREAD - 6/10
Des choses intéressantes, mais malheureusement filmé un peu trop platement. Tout le subploat avec la fille à la tache de naissance est très intéressant, mais au final ne paie pas comme il devrait. Si le Jasper de TWILIGHT se révèle pas si mauvais acteur, on peut par contre regretter le choix du "méchant" et son manque de charisme. Bref, le grand film d'après Clive Barker c'est pas encore pour tout de suite, mais ça on commence à en avoir l'habitude.


CARRIERS - 7/10
Bonne surprise. Un petit film, simple, concis, touchant. Rien de révolutionnaire, mais ça fonctionne et les réals nous font pas un film plus long qu'il ne devrait être. La fin n'est pas totalement satisfaisante (un peu comme THE ROAD avec lequel il partage des similitudes thématiques) mais c'était à prévoir vu le sujet et les personnages. Intéressante photo de Debie, même si loin de son travail pour Du Welz.

Ces derniers jours:

Young Mr. Lincoln de John Ford (1939)
Je continue donc ma découverte de ce fabuleux cinéaste et j'avoue que celui-là était un de ses plus faibles. Composition du cadre toujours ahurissante, mais il y a de grosses faiblesses au niveau du scénario qui est peu malin. Les quelques séquences dramatiques prennent vite une ampleur folle, en revanche. Henry Fonda a la classe.

The Howling de Joe Dante (1981)
Très chouette, il y a quelques séquences salement efficaces. Cela dit, j'en ai un peu marre de devoir me taper toute la mythologie du loup-garou (et de ce qui va avec) à chaque film de ce sous-genre.

The Yards de James Gray (2000)
Grand, grand film. Toujours autant de plaisir à le revoir.

Boogie Nights de Paul Thomas Anderson (1997)
Début de la carrière de ce P.T. Anderson (deuxième long-métrage d'après IMDB) et c'est juste la grande classe. Pléiade d'acteurs monstrueux. C'est maitrisé bien qu'un peu long - à ce niveau, Magnolia est supérieur quant à la gestion du rythme.

Ong Bak 2 de Tony Jaa et Panna Rittikrai (2008)
Tony Jaa ne casse plus seulement du bridés à la pelle, mais il se filme en train de le faire. Même gros problèmes de rythme et de scénario que le premier film, mais après 45 minutes de justification, BOUM, on lâche Tony Jaa dans l'arène et il fait des dégâts monstrueux. Il y a une réelle inventivité des chorégraphies de combats, c'est monstrueux. J'adore et j'en veux encore.

Chromosome 3 de David Cronenberg (1979)
Il était temps que je m'attaque plus en détail à la filmographie de maître Cronenberg, là vais m'en faire une bonne série ces prochains jours. J'ai donc commencé avec Chromosome 3 (The Brood en VO) et c'était super bien. Un regret pour l'acteur principal qui manque de conviction, sinon le reste c'est du tout bon.

The Dead Zone de David Cronenberg (1983)
Oui, avant la série il y avait le film (toujours selon King, donc), et c'était Christopher Walken dans le rôle principal. Et il a méchamment la classe. Très poignant. Propose des choses vraiment intéressantes, une histoire d'amour très dure. Beaucoup aimé et d'autant plus hâte de poursuivre la filmo de Crocro.

Un grande majorité des films de Cronenberg sont de belles et tragiques histoires d'amour.