Visionnages: Novembre 2009

loval a écrit:

Boogie Nights de Paul Thomas Anderson (1997)
Début de la carrière de ce P.T. Anderson (deuxième long-métrage d'après IMDB) et c'est juste la grande classe. Pléiade d'acteurs monstrueux. C'est maitrisé bien qu'un peu long - à ce niveau, Magnolia est supérieur quant à la gestion du rythme.

Jamais. Tout le contraire.

Avec Boxer sur ce coup-là et c'est évident.

Alors vous êtes les deux dans l'erreur.

Frissons de David Cronenberg (1976)

C'était cool mais un peu moins bien que les autres.

loval a écrit:

Young Mr. Lincoln de John Ford (1939)
Je continue donc ma découverte de ce fabuleux cinéaste et j'avoue que celui-là était un de ses plus faibles. Composition du cadre toujours ahurissante, mais il y a de grosses faiblesses au niveau du scénario qui est peu malin. Les quelques séquences dramatiques prennent vite une ampleur folle, en revanche. Henry Fonda a la classe.

Content que ce cinéaste te plaise. J'ai beaucoup aimé Young Mr Lincoln, je l'ai trouvé vraiment très fort.

loval a écrit:Chromosome 3 de David Cronenberg (1979)

Son meilleur film loin devant tout le reste.

Colqhoun a écrit:

loval a écrit:Chromosome 3 de David Cronenberg (1979)

Son meilleur film loin devant tout le reste.

Colqhoun a écrit:

loval a écrit:Chromosome 3 de David Cronenberg (1979)

Son meilleur film loin devant tout le reste.

De très loin pas.

Je le trouve beaucoup plus intéressant dans les adaptations que dans ses scénarii originaux.

LvT a écrit:

Colqhoun a écrit:

loval a écrit:Chromosome 3 de David Cronenberg (1979)

Son meilleur film loin devant tout le reste.

De très loin pas.

Je le trouve beaucoup plus intéressant dans les adaptations que dans ses scénarii originaux.

Putain on est d'accord avec LvT!! ;-)

à condition bien sûr de ranger THE FLY dans la catégorie adaptation; ce qui est pseudo le cas..

Ah ouais. Ca se fête

LvT a écrit:Je le trouve beaucoup plus intéressant dans les adaptations que dans ses scénarii originaux.

Moi c'est à peu près le contraire..enfin, je n'en fais pas une règle, mais je m'y retrouve bien plus devant des films comme Videodrome, The Brood ou Shivers que devant ses adaptations de Dead Ringers, Crash ou The Dead Zone qui ont déjà plus tendance à m'ennuyer. Bon, il y a des exceptions, évidemment. Je vénère The Naked Lunch et j'aime beaucoup The Fly (sans être en extase totale non plus), tout comme j'aime énormément A History of Violence et Eastern Promises. Mais The Brood reste le film qui m'aura le plus fortement marqué chez le canadien. Il s'en dégage une violence implacable, très froide, totalement déshumanisée, qui se répercute jusque dans la réalisation chirurgicale et la musique de Shore. C'est un film très agressif, antipathique au possible et je n'ai jamais retrouvé dans aucun de ses autres films une telle colère. C'est pour cela que je le place au sommet de sa filmographie.

Bon en même temps j'ai pas vu RAGE et FRISSONS, mais étant donné que je n'aime pas du tout ses tout débuts..
VIDEODROME c'est bien, mais si peut-être plus graphiquement que purement au niveau du scénario. Mais ça fait un moment que je l'ai pas vu, de crainte du gros coup de vieux. Et dans sa deuxième (si tant est qu'on puisse parler ainsi) partie de carrière, EXISTENZ fait clairement tache au milieu du reste.

Vu sur Youtoube en 11 chapîtres (!), en prévision de la sortie du score chez Kritzerland:


LOVE WITH THE PROPER STRANGER de Robert Mulligan (1962) avec Natalie Wood et Steve McQueen.

De prime abord, c'est une sacré expérience:

A ma droite, la championne en titre: Natalie Wood, star révélée par REBEL WITHOUT A CAUSE (1955), confirmée par SPLENDOR IN THE GRASS (1961) et surtout WEST SIDE STORY (1961) !
A ma gauche, le challenger, révélé d'abord par THE BLOB (1958), puis par un feuilleton télé, WANTED: DEAD OR ALIVE ("Hors-la-Loi") (1958-1961), avant de confirmer dans THE MAGNIFICENT SEVEN (1961) et THE GREAT ESCAPE (1963).

Au niveau du jeu, Wood travaille plutôt dans l'excès, abusant d'effets "physiques", notammant d'effets "de chevelure": ça n'arrête pas!

McQueen au contraire, surprend par un jeu très en finesse, et se laisse parfois piéger par l'absence de jeu, ce dont Mulligan semble s'amuser lorsqu'il le fait sourire depuis l'arrière d'une porte de Saloon (on ne voit alors que ses yeux et le coin de ses lèvres qui remontent).
Plus tard, Jewison exploitera à merveille cette "finesse" dans THE THOMAS CROWN AFFAIR.

Sinon, malgré un sujet très chaud (la tentation d'avorter après une "rencontre" d'un soir), le film lui-même déçoit et ne parvient pas à broder autour d'une intrigue ultra-mince. La fin est ratée.

chaoticlock a écrit:Et dans sa deuxième (si tant est qu'on puisse parler ainsi) partie de carrière, EXISTENZ fait clairement tache au milieu du reste.

Tu le sais déjà, mais je préfère largement un film comme eXistenZ à Crash, ce dernier n'étant qu'un gros morceau d'ennui gonflant pour moi.

J'idolâtre Crash, eXistenZ et Chromosome 3. Bref, je suis plus cronenberguien que Cronenberg.