Visionnages: décembre 2009

Sans aucun doute le plus intérressant de la saga, survival puissant doublé d'une réflexion sur la condition des vétérants à leur retour au pays!
Les séquelles font juste office de défouloir, le dernier c'est carrément "boucherie production"!!

QUANTUM OF SOLACE
On m’avait pourtant avertie… Je m’attendais à qqch de mauvais, eh bien, j’ai été servie !
Il faut le voir pour le croire !

On dirait une BA : une succession de poursuites à pied, en voiture, en bateau, où on ne sait pas très bien qui poursuit qui ni pourquoi ; on se croirait dans Spiderman, avec ces personnages qui bondissent d’un balcon sur un clocher en dévalant des escaliers. Bond sort d’un hôtel et monte dans la voiture d’une belle inconnue à qui il confie un attaché-case contenant des pages blanches. Ensuite, poursuite en bateau, entamée sur une moto et le voilà soudain à l’aérodrome où le méchant embarque pour l’Autriche ; les Méchants doivent se rendre à Bregenz, en Autriche pour aller converser secrètement dans un opéra, pendant la représentation*, avec leurs talkie-walkie dernier cri. Chez M aussi, de la hi-tech super-duper, avec des écrans tactiles pour être à la mode. James Bond a probablement un GPS où-je-pense, car ils arrivent toujours à le localiser. L’agent Fields vient interrompre l’homicide que Amalric est sur le point de commettre et on la laisse là… que se passe-t-il… Dominic Greene lui offre un verre ? Quand Olga et Bond sont dans un avion, ils portent des casques : pour communiquer avec la tour de contrôle ???

Bref, un tissu d’incohérences sans lien entre elles. On peut sans doute regarder le film dans le désordre, on aurait le même résultat. Il me reste encore 1/2h à tirer…

C'est tout de même étrange que ce film ait cartonné à ce point, les gens sont vraiment d'accord d'avaler de la merde en barres...

*si vous bavardez pendant un opéra, même en chuchotant et surtout en Autriche, vous ressortez les pied devant, c'est garanti!

Le plus mauvais Bond de toute la série.

Bridget Jones a écrit:Bref, un tissu d’incohérences sans lien entre elles.

c'est le seul bond que j'ai pas vu, et ce que tu me dis là, ça me fait surtout penser à un James Bond. Genre super excessif et tout, ça me dérange pas hein, des incohérences et des trucs juste pas crédibles avec des gadgets impossibles, y en a dans tous les épisodes, à part peut-être dans rien que pour vos yeux...

ce qui ne change rien au fait que c'est bien possible que ce soit le pire de la série, hein

Meuh non ceux avec Timothy Dalton sont quand même bien pires.

Oh non. Ceux avec Dalton sont très funs et ont au moins le mérite d'être bien réalisés.
Quantum of Solace, c'est clairement le pire James Bond jamais réalisé.

Quantum, c'est quasiment le film à voir rien que pour y relever tous les truc foireux.

P.ex. au début, Dominic Greene et un des bad guys latino se parlent sur un quai. Ils parlent sans se regarder, comme le font les agents secrets ou les méchants qui ne veulent pas qu'on voie qu'ils sont en train, p.ex., de se donner un RV secret ou se passer un code. Mais là, ils sont en plein jour, en plein soleil, quasi seuls sur un quai...

Ou encore, en Bolivie, bref, un pays chaud, il y a des ventilateurs, tout le monde est en bras de chemise, sauf l'agente Fields, qui porte un imper et des bottes. Parce qu'elle est Anglaise, sans doute... On la retrouve au pieu avec Bond sans qu'il y ait eu la moindre once d'attraction ou de jeu de séduction... archi-nul

Bond vient d'arriver dans ce pays chaud (Bolivie??), dans l'hôtel de luxe qui n'était pas celui prévu et v'la-t-il pas qu'il reçoit une invitation à la teuf de Dominic Greene... euh... j'ai loupé quelque chose....

Ca doit bien exister, un site web qui recense tous les bloopers de cette "soupe épileptique" ( expression empruntée à J-C Canet, journaliste à la Tribune de GE)

BALLS OF FURY - 7/10
Le film parfait avec des potes, des bières et des tapas.

ZOMBIE STRIPPERS
Arrêté après 10 minutes tellement c'était cheap.

FEAST - 6/10
Ca commence sympathiquement et y a quelques belles idées dans la volonté de tordre les clichés (même si assez facile bien sûr) mais le gros problème est le manque d'argent en ce qui concerne les créatures et du coup ça manque de gore.

CLERKS II - 8.5/10
Un très beau film, drôle et touchant. Les films de Kevin Smith évoluent avec lui et c'est pas plus mal ainsi.

THE BURNING PLAIN de Guillermo Arriaga à qui l'on doit les scénarii de Amores perros, 21 gram. Babel de Alejandro González Iñárritu et Three Burrials of Melquiades Estrada de Tommy Lee Jones. Avec Charlize Theron, Kim Basinger et Joaquim de Almeida.

Très bon film magistralement écrit, au récit savamment éclaté et à l'interprétation sans faute de ses comédiens. Excellente musique de Omar Rodriguez-Lopez soutenu par Hans Zimmer.

Très belle surprise.


NE TE RETOURNE PAS de Marina De Van avec Sohie Marceau et Monica Bellucci.


Film malin qui utilise à merveille le fantastique dans le quotidien. Les deux actrice et surtout Marceau y sont superbes.

LE BAL DES ACTRICES de Maïwenn

Un ovni à la sympathie énorme. Une sorte de Clés de bagnoles au féminin. Un régal.

LvT a écrit:THE BURNING PLAIN de Guillermo Arriaga à qui l'on doit les scénarii de Amores perros, 21 gram. Babel de Alejandro González Iñárritu et Three Burrials of Melquiades Estrada de Tommy Lee Jones.

Ouais donc avec Paul Haggis, l'un des pires scénaristes mainstream actuels.

C'est vrai que les scenarii de Million dollar Baby ou Letters from Iwo Jima, qui sont des exemples de rigueur font effectivement partie des pires scénarii hollywoodiens.

On a les goûts que l'on mérite. Et je préfère nettement cette école à celle ô combien surévaluée des petits soldats écrivaillons pour séries tv qui ne font que de tarabiscoter leurs écrits au fur et à mesure.

Et c'est faux de dire que Arriaga fait partie du courant mainstream.

LvT a écrit:C'est vrai que les scenarii de Million dollar Baby ou Letters from Iwo Jima, qui sont des exemples de rigueur font effectivement partie des pires scénarii hollywoodiens.

Iwo Jima, je peux pas juger, je ne l'ai pas vu. Mais Million Dollar Baby, oui, ça fait partie des pires scripts que l'on ai pu voir ces dernières années. Avec Crash (pas le crocro).

Et je préfère nettement cette école à celle ô combien surévaluée des petits soldats écrivaillons pour séries tv qui ne font que de tarabiscoter leurs écrits au fur et à mesure.

Ah mais c'est ton droit hein, je n'ai jamais dit le contraire.
Faut simplement comparer ce qui est comparable.
Scénariser une série tv, ça demande de se plier aux exigences de l'audimat, aux disponibilités des acteurs, aux volontés du créateur de la série en question, etc.. etc... alors que tu me dises que sur Lost, les mecs tarabiscotent, je suis on ne peux plus d'accord, il ne faut cependant pas en faire une généralité.

Et bon, Haggis avant de passer au grand écran, il a fait quoi ? Il a écrit quasiment 200 épisodes de Walker Texas Ranger.

Et c'est faux de dire que Arriaga fait partie du courant mainstream.

C'est peut-être un peu excessif oui, mais avec Haggis ils fait partie de ces scénaristes qui racontent des histoires au premier abord très sérieuses et qui progressivement versent dans le simplisme, le balourd et le larmoyant contre toute logique d'écriture, quitte à faire sombrer le récit dans la facilité.
Quoique, je reconnais à Arriaga un beau travail sur le film de Tommy Lee Jones, encore que cette propension à jouer sur les flashback/forward et sans que cela ait une véritable nécessité, m'a parfaitement irrité (et dans 21 grams c'était encore pire, sans compter que le script est d'une lourdeur pachydermique).

Au final je range ces types au même niveau qu'un Akiva Goldsman... ça veut se prendre au sérieux, mais ça fonce dans la première brèche de niaiserie disponible (en plus de vouloir jouer les cadors en faisant des tours de passe-passe complètement gratuits).

+1 avec Colqhoun, toute cette vague de scénaristes du Parti Démocrate compense ses vieux schémas éculés (et parfois même réactionnaires) par des bons sentiments bon teint mais puants.
Vous voulez du vrai scénario qui en veut? Regardez The Wire.

La déconstruction chez Arriaga ça masque un certain vide, c'est évident.

ALMOST FAMOUS - 7.5/10

V FOR VENDETTA - 8/10

Buffalo 66 de Vincent Gallo: 9/10

Souvent extraordinaire, ce film touchant et personnel dévoile la rédemption d'une petite frappe, superbement portée par Vincent Gallo. Si l'intrigue est simple, le film va bien au-delà, dévoilant les démons intérieurs des personnages, beaux produits de cette Amérique bourrée de stéréotypes.

My Blueberry Nights de Wong Kar-Waï: 6/10

Intéressant, mais pas franchement passionnant, My Blueberry Nights n'est qu'un ersatz du superbe In the Mood For Love. Malgré la beauté de certaines images et la performance des interprètes (en particulier David Strathairn, magnifique), l'ennui et le manque de subtilité du scénario noie tout plaisir.

chaoticlock a écrit:V FOR VENDETTA - 8/10

Pareil que toi, aime bien ce film.
Il y a juste le côté pro-terroriste (totalement absent de la BD soit dit en passant) qui me dérange sur la fin.

Et y'a Natalie.
Chauve.

loval a écrit:Et y'a Natalie.
Chauve.

Ce qui est bien pratique pour l'éjac cranienne.

Et bien, ça se lache en cette fin d'année!
Ou alors tu as vue une version du film que je ne connais pas!

loval a écrit:Il y a juste le côté pro-terroriste (totalement absent de la BD soit dit en passant) qui me dérange sur la fin.

Non non c'est très bien de soutenir ce genre d'action.
Pour faire changer le monde, rien de mieux qu'un bon vieil attentat-suicide.

Kung Pow: Enter the Fist (2002) de Steve Oedekerk
Le concept est assez cool (bien que passablement facile), puisque le film est basé sur deux longs-métrages différents: l'un est celui de Oedererk, réalisé en 2000, l'autre est formé de segments d'un film chinois des années 70. Avec des fonds verts il peut modifier quelques aspects du film (enfin, surtout enlever ou rajouter des acteurs), et double lui-même une bonne partie des voix. En gros, c'est comme si Mozinor faisait un film avec les frères Wayans. C'est pas subtil pour un sou mais l'exercice rend assez bien, et on a quand même droit à quelques passages cultes. Niveau sur-enchère et répétition, ça y va.

Serenity (2005) de Joss Whedon
Revu avec un pote qui vient de finir la série Firefly. Vraiment super cool.