Visionnages: janvier 2010

C'est parce que tu n'avais pris de LSD avant de mettre le dvd.

Je ne suis jamais parvenu à rentrer dans cette mythologie à deux balles.

L'Humanité de Bruno Dumont: pas beaucoup/10

Bon... bon... Que dire? Je me suis rarement - jamais- autant ennuyé devant mon écran. D'une pauvreté totale, le film ne m'a rien évoqué, rien procuré. Ca me peine de devoir le dire, mais à ce genre de spectacle, je préfère encore la niaiserie de Twillight et, je ne suis pas exigeant. Quelle déception...

Ca s'est envoyé. Bruno Dumont filme l'ennui par l'ennui avec ennui.

Zoolander de Ben Stiller (2001)

C'est rigolo et j'adore Milla Jovovich dans ce film. Le combat entre Stiller et Wilson est jubilatoire. Et y'a plein de guests de malade, mais je crois que je préfère Tropic Thunder.

LvT a écrit:Ca s'est envoyé. Bruno Dumont filme l'ennui par l'ennui avec ennui.

Bien dit!

LvT a écrit:Ca s'est envoyé. Bruno Dumont filme l'ennui par l'ennui avec ennui.

Mais alors qu'est-ce qu'il le fait bien. Y a pas beaucoup de réalisateurs français qui possèdent un tel sens du cadre.
Après, bon c'est sur, faut se taper un personnage principal qu'on a envie de fusiller, une lenteur du récit qui confine au ridicule et un script finalement neuneu (même si là derrière doivent se planquer je-ne-sais-combien de réflexions philosophiques auxquelles je n'ai de toute manière rien bité)... mais putain ces images. J'avais eu la même fascination avec Flandres, que j'avais, paradoxalement, parfaitement détesté.

Yavin a écrit:L'Humanité de Bruno Dumont: pas beaucoup/10

Bon... bon... Que dire? Je me suis rarement - jamais- autant ennuyé devant mon écran. D'une pauvreté totale, le film ne m'a rien évoqué, rien procuré. Ca me peine de devoir le dire, mais à ce genre de spectacle, je préfère encore la niaiserie de Twillight et, je ne suis pas exigeant. Quelle déception...

Mon film préféré de Dumont. Une claque visuelle, intellectuelle et émotionnelle comme j'en ai rarement eu au cinéma.
Son cinéma n'est pas forcément facile d'accès je le concède, car il nécessite une implication totale du spectateur (comme chez Pialat ou Bresson, que je vénère également).

loval a écrit:The Wizard of Oz de Victor Fleming (1939)

Un peu déçu. Peut-être l'avais-je placé sur un piédestal, je ne sais pas trop. Le passage du sépia aux couleurs est assez incroyable, la fameuse chanson de Judy Garland est dingue, on rigole pas mal et ç'a un charme indéniable. Mais on sent la limite des décors et le personnage du lion m'a complètement insupporté. Et Dorothy agace vite.

Quand je l'ai vu, j'étais sur le cul à cause des effets spéciaux, vu que le film date de 1939
Et je trouve l'histoire très chou: à moitié conte de fées, à moitié hallus qu'on a quand on rêve.
A ton avis, les nains, ce sont de vrais nains ou c'est un effet spécial? Ils sont allés chercher 47 nains pour cette scène-là... Amazing !

Quant à Taxi Driver (sorry, je réagis avec environ une semaine de retard... ), tu ne trouves pas que la 1ère demi-heure est absolument extra-terrestre?
J'avoue que j'ai un peu oublié la fin, mais il me semble que c'est un peu le syndrome du vétéran des guerres US (Vietnam, Irak et autres): tu ne reviens que taré de ce genre d'expérience (voir THE VALLEY OF ELAH).

lorenzo a écrit:Mon film préféré de Dumont. Une claque visuelle, intellectuelle et émotionnelle comme j'en ai rarement eu au cinéma.
Son cinéma n'est pas forcément facile d'accès je le concède, car il nécessite une implication totale du spectateur (comme chez Pialat ou Bresson, que je vénère également).

Pour Bresson, je sais pas, mais pour le peu que j'ai vu de Pialat, j'ai trouvé le message du réalisateur clair. De Dumont, je ne vois pas grand-chose à relever. Une réalisation sans relief, alors que Haneke, que je trouve visuellement très proche sur certains films, parvient à rendre chaque geste passionnant. Dumont, je laisse tomber pour l'instant!

Yavin a écrit:

lorenzo a écrit:Mon film préféré de Dumont. Une claque visuelle, intellectuelle et émotionnelle comme j'en ai rarement eu au cinéma.
Son cinéma n'est pas forcément facile d'accès je le concède, car il nécessite une implication totale du spectateur (comme chez Pialat ou Bresson, que je vénère également).

Pour Bresson, je sais pas, mais pour le peu que j'ai vu de Pialat, j'ai trouvé le message du réalisateur clair. De Dumont, je ne vois pas grand-chose à relever. Une réalisation sans relief, alors que Haneke, que je trouve visuellement très proche sur certains films, parvient à rendre chaque geste passionnant. Dumont, je laisse tomber pour l'instant!

Je vais chercher mon fusil. Je pense que Chao' va prendre le sien aussi.

lorenzo a écrit:

Yavin a écrit:

lorenzo a écrit:Mon film préféré de Dumont. Une claque visuelle, intellectuelle et émotionnelle comme j'en ai rarement eu au cinéma.
Son cinéma n'est pas forcément facile d'accès je le concède, car il nécessite une implication totale du spectateur (comme chez Pialat ou Bresson, que je vénère également).

Pour Bresson, je sais pas, mais pour le peu que j'ai vu de Pialat, j'ai trouvé le message du réalisateur clair. De Dumont, je ne vois pas grand-chose à relever. Une réalisation sans relief, alors que Haneke, que je trouve visuellement très proche sur certains films, parvient à rendre chaque geste passionnant. Dumont, je laisse tomber pour l'instant!

Je vais chercher mon fusil. Je pense que Chao' va prendre le sien aussi.

Non, je vais juste penser à John Ford.

Memory of Love de Wang Chao (2009)

Pitch intéressant mais enjeux traités d'une manière totalement passive. Émotions totalement absentes. Dommage pour un mélo... Et c'est pas très beau.

Millenium, le Film (il faut prendre une loupe pour a) trouver et b) lire le nom du réalisateur, Niels Arden Oplev, ou qqch comme ça)

ou Män som hatar kvinnor, pour les intimes, 1er volet de la trilogie-culte

Perplexe... Je trouve le film plutôt pas mal, même si j'y trouve les mêmes défauts que dans le roman: trop de violence excessive et gratuite, une certaine complaisance à la violence, une apologie (?) de la peine de mort extra-judiciaire , une histoire invraisemblable, la facilité qu'offrent internet et les ordinateurs (yaka googler, yaka pénétrer dans l'ordi des gens).

Parmi les bons côté: une ambiance glauque et effrayante, un suspense bien présent, l'actrice qui fait Lisbeth est excellente, une musique qui fait bien planer le bon feeling (angoisse).

Cela dit, je me demande si qqn qui n'a pas lu le livre arrive à bien suivre la trame. Il me semble que les événements se succèdent parfois un peu trop vite. Le film fait déjà 2h20, avec tous les détails et infos, il devrait bien faire 3h.

Plutôt pas mal, même si c'est un peu pénible à regarder (violence, angoisse, torture, les gens sont méchants)

Gattaca de Andrew Niccol 10/10
Ca prend pas une ride!
De plus la nouvelle édition rend justice au travail sur les décors et la lumière, chef d'oeuvre intemporel!
L'un de mes films préféré!

Empire of the Sun || Steven Spielberg
Je l'ai revu pour faire découvrir... la science du rythme a Spielberg fonctionne bien car le film passe comme une lettre à la poste, mais je trouve toujours l'ensemble un peu lisse. On sent bien que l'histoire de ce gamin est terrible, mais c'est constamment compensé par un aspect gentil, drôle, mignon qui empêche le drame de bien se développer. Reste quelques scènes assez étonnantes, dont celle de la mort du jeune japonais qui voulait offrir un mangue à Jim et qui se fait flinguer sur place. On découvre alors à quel point le gamin a sombré dans la folie suite à ces années passées dans ce camp de prisonniers. Au final c'est joli, mais ça manque d'un peu de cruauté pour nous faire ressentir toute l'horreur de cette période. Bale, en revanche, est incroyable et porte véritablement le film sur ses frêles épaules.

Red Heat || Walter Hill
Le prototype même du buddy-movie. Deux flics antagonistes, un trafiquant de drogue et basta. Mais ce qui m'a étonné en le revoyant, ça a été de constaté à quel point le film était violent. En cela c'est du pur Walter Hill qui ne fait pas dans la dentelle. Le scénar est d'ailleurs un poil plus malin que la moyenne et se paie quelques rebondissements bien foutus. Et le morceau de bravoure final avec sa poursuite en bus reste mémorable. En revanche l'accent russe de Schwarzenegger est une catastrophe absolue.

MY BLOODY VALENTINE - 2/10
J'ai arrêté la version 3D après 4 minutes. De toute façon en version 2D on voit exactement comment est utilisée la 3D.

THE STENDHAL SYNDROME - 5/10
Il y a bien quelques moments où un charme assez étonnant -et indéfinissable- opère, mais c'est quand même ultra-bordélique. Et un peu risible par moments..

GARDEN STATE - 8/10
Sous le charme.

@chao : tu le regardais sur quel support pour pouvoir switcher sur la 3d?



Brüno.

Là où les sketchs de SB Cohen faisaient dans la provoc sale, bête et méchante, dans le but de révéler des traits peu flatteurs chez ses semblables, avec un trait acéré et allant parfois très loin, mais visant souvent juste, Borat prenait déjà un peu la tangeante, ajoutant des passages, qui, s'ils étaient marrants étaient souvent un peu gratuits. Avec Brüno, on tombe dans la gratuité la plus totale, en allant tellement loin que même les scène qui auraient pu trouver une utilité dans les propos des sketchs finissent dans l'excès le plus total, bien après que démonstration soit faite (exemple : la scène de catch, d'abord très drôle, et qui a au moins le mérite d'avoir fait pleurer un gros macho bourrin, mais qui vire dans l'exhibitionnisme gratuit et s'obstine). Dommage parce qu'en repensant au reportage qu'il avait fait au concert de skins-vaguements-nazis-en-tout-cas-super-machos, je pensais qu'il y avait vraiment matière à faire quelque chose de bien. Là, on rigole au début parce que ça flatte nos bas instincts de mec à l'humour gras scato, après un moment on rigole, mais un peu gêné (à la fois de comprendre les gags, et de s'être fait prendre), et par la suite, à part quelques fulurances qui finissent à plat comme une vieille chaussette, c'est assez douteux, et finalement un peu triste de voir Cohen galvauder son grand talent d'acteur et son immense culot dans des gags aussi bas de plafond, et souvent étonnamment explicite pour un film interdit aux moins de 16 ans...

Et je tiens à préciser que j'ai adoré les sketchs de Borat, du rappeur, et les 2-3 que j'avais vu de Brüno.

Le premier cri
Reportage assez fascinant sur les naissances qui suit plusieurs futures mères à travers le monde dans les joies, les douleurs et les peines de l'enfantement. Fascinant parce qu'il met en avant la condition humaine à travers un évènement par lequel on passe tous, quelque soit le lieu d'où l'on vient, et selon des formes parfois assez similaires, malgré les différences de lieu et de culture. Je regrette tout de même un gros parti pris anti-technologique. Les mères occidentales (à part une, que l'on voit peu) naissent toutes selon des méthodes new age de pseudo-retour avec la nature (dans une piscine avec des dauphins, ou dans sa communauté baba, avec ses potes, ou selon les méthodes traditionnelles japonaises), les naissances en hôpital se faisant en sibérie (avec une mère autochtone à qui le gouvernement russe interdit d'accoucher selon ses méthodes traditionnelles, et qui lui fait une césarienne, visiblement sans trop l'accompagner) et dans la plus grosse maternité du monde, au vietnam (avec un médecin hyper touchant). Malgré ce parti pris, le film est très intéressant, suivant des femmes de toute situation sociale, montrant les difficultés de certaines situations (une des femmes accouche d'un bébé mort-né) autant que l'immense joie de la naissance, ne faisant pas trop (juste un peu) l'impasse sur la phase de travail. Un immense travail documentaire, un travail aussi d'approche de ces femmes qui force le respect, et un voyage qui vaut la peine d'y consacrer une heure...

The Hudsucker Proxy || Coen Bros.
Le film est autant beau que son script est creux. Si l'histoire est jolie et que les personnages sont attachants, les Coen nous livrent ici un film qui n'a, en définitive, pas grand chose à raconter. Reste beaucoup de beaux moments, une Jennifer Jason Leigh complètement allumée et un boulot de production design absolument fabuleux. Ah oui, et la musique de Burwell est grandiose.

THE GOONIES - 7/10
Du film pour gosses de qualité, même si la construction peine un peu et que le film tire en longueur. Et Sloth reste le gros point faible du film, son côté grand-guignol et ses références étant franchement un peu ridicules. Mais c'est autre chose que TRANSFORMERS..

chaoticlock a écrit:THE GOONIES - 7/10
Du film pour gosses de qualité, même si la construction peine un peu et que le film tire en longueur. Et Sloth reste le gros point faible du film, son côté grand-guignol et ses références étant franchement un peu ridicules. Mais c'est autre chose que TRANSFORMERS..

Je l'ai revu, il y a quelques semaines, et franchement, le plaisir reste intact. Il est vrai que la principale déception reste Sloth.

Millenium de Niels Arden Oplev (2009).

Bilan très faible pour moi.

La mise en scène est plate et le scénario bien banal.

Le film est tout de même baigné par la thématique du sous-titre "Les Hommes qui n'aimaient pas les Femmes", mais... voilà, on n'en retire pas grand chose.

J'ai failli abandonner après 20-30 minutes, tellement ça semblait sans intérêt, et puis je me suis accroché, dans l'espoir de comprendre le succès phénoménal du roman et.... échec.

Tout ceci (au vu du film) semble très quelconque.

Back to the future 3

Le 2 restera toujours le plus cool de la série, mais le 3 reste un divertissement génial. Totalement excessif, tirant des grandes théories sur les ruptures du continuum espace temps pour faire le contraire 5 minutes plus tard, et toujours le Doc, hystérique, qui surjoue avec un bonheur évident...

C'est le premier le plus cool. Le 2ème est un peu étrange, tiraillé entre plusieurs moments super fun et d'autres beaucoup plus étranges (la famille qui disparaît progressivement, la réalité parallèle plutôt sombre). Mais le 3ème est effectivement ultra fun. C'est la fête d'un bout à l'autre, Zemeckis se lâche complètement (c'est autre choses que ses bousasses de ses 10 dernières années).

+100 sur tout