Visionnages: Août 2010

lorenzo a écrit:Pour en revenir à Rambo, il a toujours été une bête de guerre, du 1er au dernier. Cette violence est en lui. Parler de schizophrénie, dans le 1er j'en vois pas, et encore moins dans le 2 et le 3. A la limite le 4, et encore, à ce moment-là Kubrick était lui aussi schizo quand il faisait Orange mécanique...

Je crois que la schizophrénie dont parle chaos, c'est sur l'ensemble de la saga qu'il faut la voir et pas dans chaque épisode séparément.

chaoticlock a écrit:Tu te réjouis de son slasher chez les miss Suisse du coup, j'imagine..

Ah ça fout les boules !
J'aimerais encore voir son truc sur Swissair là...

Colqhoun a écrit:

chaoticlock a écrit:Tu te réjouis de son slasher chez les miss Suisse du coup, j'imagine..

Ah ça fout les boules !
J'aimerais encore voir son truc sur Swissair là...

ah je croyais que c'était fait; non, il faut.
pour bien juger si il mérite son statut de Spielberg suisse selon un certain journaliste hebdomadaire.

AMERICAN PSYCHO - 6/10
Ca ne raconte pas grand chose au final. Mais Bale est formidable.

et 3 films d'un gars qui a l'immense qualité de mettre des filles en bikinis dans ses oeuvres:

BLUE CRUSH - 6.5/10
INTO THE BLUE - 7/10
TURISTAS - 8/10

chaoticlock a écrit:bon, je crois que j'ai envie de le revoir là.

Pareil. Je l'avais lu au gymnase après qu'un pote ait faut une présentation sur le livre. Le prof (qui avait proposé le livre), ait été choqué qu'il sorte un passage ultra gore. Ça lui aura appris a faire du cynisme en classe, l'élève aura dépassé le maître. J'avais adoré, même si j'avais pas forcément capté toutes les subtilités, visiblement (la discussion en spoiler ne me rappelle, genre, rien du tout )

J'ai donc entrepris de le relire. On verra pour le film, que je n'ai toujours pas vu.

BIG WEDNESDAY - 7/10

THE TOMB - arrêté après 40mn/10
Aussi risible que mal écrit. Une actrice à côté de la plaque. Eric Roberts avec l'accent hongrois ou je ne sais quoi. Et Wes Bentley qui doit se dire que c'est rigolo de passer pour un idiot encore une fois après GHOST RIDER.

Colqhoun a écrit:

Heidi a écrit:Ah merde, on se disait que le bouquin devait sûrement vachement mieux amener l'histoire que le film.

Non mais je ne connais personne d'autre qui soit du même avis que moi. Enfin, soit les gens arrêtent avant la fin parce que ça les dégoûte, soit ils le trouvent fascinant.
Pour ma part, à l'exception d'une scène assez au début qui m'a relativement secoué, le reste du bouquin m'a ennuyé comme rarement.

Nous sommes deux alors. Le livre m'est tombé des mains et je ne l'ai jamais fini, en plus des exactions décrites avec pléthore de détails, il y a cette manie de citer toutes les marques de produits consommés juste pour noircir des pages.

Pour le film, je vous rejoins, Christian Bale y est excellent, mais bof, bof.

Ben je viens de le recommencer, là, je trouve pas que c'est "juste pour noircir des pages". Y a un côté obsessionnel-compulsif qui cadre bien avec le personnage. Maniaque au possible, jusque dans ses rituels du matin ou il doit prendre une demi-heure, juste pour se raser, ou dans ses réflexions sur les vêtements...

Bothrops a écrit:Nous sommes deux alors. Le livre m'est tombé des mains et je ne l'ai jamais fini, en plus des exactions décrites avec pléthore de détails, il y a cette manie de citer toutes les marques de produits consommés juste pour noircir des pages.

Non alors la citation de produits, de disques écoutés, etc... je crois plutôt que cela participe à cette description d'un monde ultra-superficiel, pur décorum de la vie de Patrick Bateman, qui va pousser cette logique de superficialité dans ses plus extrêmes retranchements en transformant les gens qu'il croise, soit en êtres désincarnés -au moins autant superficiels que lui- par les descriptions qu'il en fait, soit en les transformant réellement en carcasses vidées de leur substance lorsqu'il les massacre. Et donc de leur humanité.
Il réduit alors l'humain à sa pure fonction d'enveloppe charnelle que l'on jette comme un kleenex et dont on fait ce que l'on veut (d'où ces exactions toutes plus "inventives" les unes que les autres).
C'est, d'une manière caricaturale, la finalitée absolue de l'ultra-libéralisme pointé du doigt par le livre.
Un monde de surfaces, avec lequel on se permet tout et n'importe quoi, sans se soucier de la moindre conséquence.

Je ne crois pas qu'il y ait quoi que ce soit de gratuit dans le livre.
Tout est très réfléchi.

voilà. Si j'avais réfléchi, j'aurais dit un truc comme ça, aussi.

Cela dit, si le livre m'ennuie, c'est parce que cette logique est mise à jour très rapidement et que tout le livre ne fait qu'appuyer ce qui est compris après quelques chapitres.
Et la conclusion et son interrogation-twist me semble, elle, pour le coup, un peu gratuite et pas forcément indispensable.
Enfin, à moins que quelqu'un ait une interprétation intéressante de ce que cela pourrait amener au propos du livre.

Chocolate de Prachya Pinkaew (2008)

C'est l'histoire d'une femme thaïlandaise qui aime un yakuza et du coup ça fout la merde dans la mafia thaï qui les oblige à ne plus jamais se revoir sinon ils se font tuer. Ils ont un enfant, handicapé, suite à je sais même plus quoi. Quelques années plus tard, la maman est malade et perd ses cheveux, alors la fille, autiste, passe son temps avec son cousin. Bon le truc c'est que c'est un film de Prachya Pinkaew (le réalisateur de Ong Bak et de L'Honneur du Dragon) du coup ben l'autiste elle apprend à faire du muay thai en regardant les films de Tony Jaa à la TV. Et comme - on sait pas pourquoi et c'est jamais expliqué - plein de mafieux dans le coin doivent des sous à sa maman, Zen décide d'aller le leur demander poliment, mais après ben elle finit par tous les taper. On se fait un peu (beaucoup) chier sur la première moitié du film, mais après ça castagne sévère, et de plus en plus violemment. Y'a une très bonne utilisation des décors (qui font bien prétexte), mais ça permet de varier les combats et les possibilités de chorégraphies. Et je pense que la moitié des cascadeurs sont morts pendant le combat final.

loval a écrit:On se fait un peu (beaucoup) chier sur la première moitié du film,

comme souvent chez les bridés ;-)

chaoticlock a écrit:

loval a écrit:On se fait un peu (beaucoup) chier sur la première moitié du film,

comme souvent chez les bridés ;-)

Ben avec ces "action porn", on attend que les combats... Donc les justifications et autres blabla contextuels, on s'en fout un peu.

loval a écrit:

chaoticlock a écrit:

loval a écrit:On se fait un peu (beaucoup) chier sur la première moitié du film,

comme souvent chez les bridés ;-)

Ben avec ces "action porn", on attend que les combats... Donc les justifications et autres blabla contextuels, on s'en fout un peu.

pas vraiment un gage de qualité ce que tu dis.

C'est rare de trouver des films dans ce genre de cinéma-là qui parviennent à t'intéresser hors des scènes de combats. Dernièrement, il n'y a bien que Merantau qui m'avait vraiment plu. Dans le cas de Chocolate ou de ces violenteries thaï, je regarde exclusivement pour la castagne à coups de coude.

Colqhoun a écrit:Cela dit, si le livre m'ennuie, c'est parce que cette logique est mise à jour très rapidement et que tout le livre ne fait qu'appuyer ce qui est compris après quelques chapitres.
Et la conclusion et son interrogation-twist me semble, elle, pour le coup, un peu gratuite et pas forcément indispensable.
Enfin, à moins que quelqu'un ait une interprétation intéressante de ce que cela pourrait amener au propos du livre.

J'aime beaucoup Ellis mais comme toi et Lvt, le livre m'est un peu tombé des mains. Je passait carrément des passages entier tellement ça m'emmerdait (les tripes du Genesis par exemple). MAIS il faut que je le relise, c'est un livre qui m'a quand même suivi un moment après lecture et, surtout, il m' donné très envie de lire tout Ellis. Je l'ai en anglais, faudra que je réessaie.

D'accord avec un peu tout ce que tu dis. J'ai aussi un peu de mal à justifié le "twist" final. Même si le bouquin reste vague, ça semble un peu gratuit. Mais finalement, c'est dans la continuité du style du roman, avec ses chapitres hilarants genre "J'amène un Uzi au club de gym" ou "Lorsqu'on tente de faire cuire une fille et de la manger". AP est une farce très noire sur la superficialité, ou l'anti-héros tue par ennuie et rédige une forme de journal dérangé sur ses expériences sexuelles et criminelles. Le livre n'est véritablement violent que dans ses descriptions, Ellis ayant réussi à travailler en surface jusque dans les meurtres. En fait je reproche juste aux dernières pages de faire un peu trop exercice de style. Qu'on s'entende bien, tout le roman sent l'exercice de style, mais la fin ne dégage un peu que ça. This is not an exit.

loval a écrit:C'est rare de trouver des films dans ce genre de cinéma-là qui parviennent à t'intéresser hors des scènes de combats. Dernièrement, il n'y a bien que Merantau qui m'avait vraiment plu. Dans le cas de Chocolate ou de ces violenteries thaï, je regarde exclusivement pour la castagne à coups de coude.

bah autant regarder que les scènes de fight donc.

Oui. J'hésite pas à avancer un peu quand c'est trop chiant.

REC 2 5/10

Survival of the Dead 6.5/10

Ces derniers temps :

Death and the Maiden de Roman Polanski
Revision après plusieurs années et un excellent souvenir. Ça reste un grand film d'acteurs avec une superbe mise en scène, très économique, avec de long plans serrés sur les visages des acteurs et une écriture excellente. Le final sur la falaise tue. J'aime vraiment toujours beaucoup.

Fight Club de David Fincher
Pour faire découvrir à ma copine. Ça devait faire 4-5 ans que je l'avais plus vu. Longtemps je l'ai considéré comme un de mes films cultes. Ça s'est un peu estompé avec le temps et ma revision a confirmée que, si ça reste un excellent film, il ne me touche plus vraiment. Reste l'humour noir débridé et la liberté du film incroyablement jouissive (mise en scène, jeux d'acteurs, narration, dialogues). Une farce que je considère toujours comme un grand film, même s'il me retourne moins qu'il y a quelques années.

Slevin d'un tâcheron
On nous a forcé à regarder ça à l'armée (pour pas qu'on aille dans les bars à la place, sympa), j'étais un des rares à avoir trouvé ça tout nase. Quelque part ça m'embête un peu que les gens trouve ce genre de film intelligent et bien écrit. C'est tellement l'archétype du film qui se veut malin mais qui passe les 3/4 de son temps à tout expliquer par A+B. Et cette mise en scène faussement hype, espèce de fils bâtard de Ritchie sans talent (oui oui je trouve que Ritchie à un talent certain, surtout comparé à cette bouse) m'as bien pourri le film. Mais le pire ça doit être de voir cachetonner Freeman, Kingsley et Willis, qui cabotinent à mort.

Observe And Report de Jody Hill
Seth Rogen en ersatz de Kenny Powers d'Eastbound & Down, Hill reprend plus ou moins les caractéristiques du personnages de McBride et le place chef de la sécurité dans un centre commercial. Autant le dire tout de suite, les similitudes avec E&D ne m'ont pas du tout gêné. C'est un film à part entière parfois drôlissime, qui va assez loin dans certaines séquences avec un humour incroyable et sa grosse dose de malaise lors de certaines scènes. Et y a quelques passages über jouissifs. Beaucoup aimé.

The Road de John Hillcoat
J'étais nase en le regardant et ça m'a, un peu, gâché la vision. En l'état j'ai très peu de chose à reprocher au film. Très proche du livre, les quelques digressions m'ont semblées nécessaires et bien traitées, le ton est respecté, la DA est superbe et Viggo Mortensen prouve encore et encore que c'est un des plus grands acteur actuel. J'ai été très ému par la fin. Dommage que je sois resté un peu en dehors du film, alors que celui-ci est rempli de qualités et que le traitement est vraiment réussi. Mais un peu comme le livre, ça n'a finalement pas été le choc attendu, même si ça reste très bon.

Youth In Revolt de Miguel Arteta
Une BA incroyable qui laissait augurer d'un Michael Cena Show vraiment réjouissant, le film est finalement assez dépressif/mélancolique et plus intéressé par les états d'âmes de son personnage principale que par les blagues (la plupart des scènes drôles sont dans la BA). En soit ce n'est pas un problème, c'est juste dommage que ça reste plutôt mineur, malgré une prestations géniale (pour changer) de Cena. Ses passages en François sont hilarants. Du coup j'ai direct commandé le bouquin duquel c'est tiré.

Twin Peaks : Fire Walks With Me de David Lynch
Complément à la série, pour faire découvrir à ma copine. C'est clairement 10 fois plus sombres que le show, un film cauchemardesque, violent, dérangeant et furieux. A mes yeux c'est ce que Lynch a fait de plus violent (visuellement, thématiquement) malgré une fin et un dernier plan lumineux et bouleversant. J'ai toujours du mal avec Sheryl Lee malgré la qualité de son jeu (j'ai rien à redire, son personnage a dû être un calvaire à jouer, mais il y a des passages où elle me sort du film), mais en globalement c'est un film super impressionnant qui me retourne bien à chaque fois.

THE GODFATHER - 8/10
THE GODFATHER PART II - 9/10
THE GODFATHER PART III - 7.5/10

Mitchell a écrit:Michael Cena

Cera

Colqhoun a écrit:

Mitchell a écrit:Michael Cena

Cera

Shit fuck shit fuck shit.