Visionnages: Octobre 2010

Colqhoun a écrit:

lorenzo a écrit:En même temps buter 88 gars toute seule, sortir d'une tombe en pétant le cercueil et grattant la terre, et sortir d'un hôpital incognito, c'est pas vraiment cohérent non plus ;-)

Cohérent et crédible, oui.
Réaliste non.
Nuance.

C'est bien ce que je voulais dire (pas cohérent dans l'absolu, mais cohérent dans l'univers du film).

Colqhoun a écrit:

lorenzo a écrit:En même temps buter 88 gars toute seule, sortir d'une tombe en pétant le cercueil et grattant la terre, et sortir d'un hôpital incognito, c'est pas vraiment cohérent non plus ;-)

Cohérent et crédible, oui.
Réaliste non.
Nuance.

J'allais m'y mettre..

sinon:

RED EYE - 6/10
Pour une fois, je vais pas hurler au scandale.

APOCALYPTO - 9/10
C'est vraiment fabuleux.

chaoticlock a écrit:
APOCALYPTO - 9/10
C'est vraiment fabuleux.

Ah bin tient faut vraiment que je le revoie celui-là, je l'avais oublié alors que j'avais adoré.

Mr. Nobody 8/10

Les 7 jours du talion 9/10

mannigan a écrit:

Les 7 jours du talion 9/10

Hein que c'est la baffe monumentale de l'année, hyper malsain, mais loin de toute gratuité perverse à deux balles.

Bothrops a écrit:

mannigan a écrit:

Les 7 jours du talion 9/10

Hein que c'est la baffe monumentale de l'année, hyper malsain, mais loin de toute gratuité perverse à deux balles.

exact une belle surprise, je dois dire que je m'y attendais pas du tout.

Entre-revu Pride & Prejudice en bossant l'autre jour. Et je retire, un peu, le mal que j'en avais dit à ma vision ciné ou je m'étais mortellement ennuyé. Finalement c'est pas si mal, Keira est toute mignonne même si elle joue comme une patate et c'est joli.

Hier soir, toujours en bossant, j'ai entre-regardé JFK. C'est comme une musique entêtante qui rythmait mon travail, les torrents de dialogues, la multiplication des scènes, des points de vues, les séquences fantasmées par Stone (Monsieur X), l'exploitation du 8mm façon Zapruder pour les reconstitutions et le montage... mon Dieu ce montage. C'est juste inouïe. Comme je l'ai déjà vu 5-6 fois j'ai pas terminé le film, faudra que je me le refasse sous peu, c'est toujours le meilleur Stone et un des chef-d'œuvres des 90's.

Mitchell a écrit:
Hier soir, toujours en bossant, j'ai entre-regardé JFK. C'est comme une musique entêtante qui rythmait mon travail, les torrents de dialogues, la multiplication des scènes, des points de vues, les séquences fantasmées par Stone (Monsieur X), l'exploitation du 8mm façon Zapruder pour les reconstitutions et le montage... mon Dieu ce montage. C'est juste inouïe. Comme je l'ai déjà vu 5-6 fois j'ai pas terminé le film, faudra que je me le refasse sous peu, c'est toujours le meilleur Stone et un des chef-d'œuvres des 90's.

c'est vraiment dément. Je regardais aussi ça d'un oeil en bossant, mais c'est addictif, forcément. Le montage était vraiment une claque à l'époque et ça reste fascinant. Et la photo de Richardson - gonflée au possible - démonte. Et je trouve même le travail de Williams formidable.

chaoticlock a écrit:
c'est vraiment dément. Je regardais aussi ça d'un oeil en bossant, mais c'est addictif, forcément. Le montage était vraiment une claque à l'époque et ça reste fascinant. Et la photo de Richardson - gonflée au possible - démonte. Et je trouve même le travail de Williams formidable.

Exactement ça, c'est super dur de décoller. Même en bossant et sans même regarder l'écran j'étais vachement dedans. Pour le montage, à l'époque ou non, c'est un des trucs les plus impressionnant que j'ai vu au ciné. Il utilise pleins de techniques qui me gonflent généralement chez lui (multi-formats, NB, flashs, etc.) et qui font que j'apprécie très moyennement Nixon par exemple, mais avec tellement de brio que là y a juste rien à dire. Une claque de 3h26 en director's cut. Et ça passe comme du petit lait.

Faudrait que j'y jette un oeil.

Bande de salauds vous me donnez envie de le re-regarder.

Bothrops a écrit:

mannigan a écrit:

Les 7 jours du talion 9/10

Hein que c'est la baffe monumentale de l'année, hyper malsain, mais loin de toute gratuité perverse à deux balles.

Ils en avaient écrit une ou deux lignes dans un dernier 'Mad Movies' en parallèle de '5150 rue des ormes'. Comme ce dernier ne m'a pas emballé plus que ça, je me méfie un peu de ces '7 jours'. Mais vos commentaires m'incitent à lui donner sa chance.

Sinon : 5150 Rue des Ormes de Eric Tessier : 5/10

'Un mec tombe de vélo devant une maison dans un joli quartier. Il se retrouve séquestré dans une famille dont le patriarche est un crack aux échecs : pour s'en sortir, il doit le battre'.

Adapté d'un roman de Patrick Sénécal également crédité au scénario, cette rue des ormes venue du Québec est un joli pétard mouillé, malgré quelques idées très excitantes. Peut-être la faute aux personnages assez peu travaillés, aux comédiens quelquefois en délicatesse avec leur rôle, à quelques grosses ficelles ou des moments de rires involontaires... A noter un truc rigolo : le film est proposé en v.o et v.f...

Iron man 2 de John Favreau : 5/10

Décevant. Pas assez d'action, Rourke complètement sous-exploité, trauma à la con, et tant de bla-bla... Mais par moment fun.

Long Week-end de Jamie Blanks : 7/10

'Un couple en crise décide de ce reprendre en main durant le long week-end de Pâques. Ils partent camper en bord de mer, en pleine nature. Une nature qu'ils vont devoir apprendre à respecter...'

Remake d'un film australien, c'est encore assez sympa à regarder, avec un Jim Caviezel dans un joli rôle de trou du cul, même si quelques incohérences scénaristiques ont vite fait de saboter l'intrigue. Mais venant de Blanks, c'est quand même une assez bonne surprise.

Resurrection County de Mark Zettell : 6/10

La classique histoire des 4 gugusses qui vont se promener chez les rednecks...

Passe bien un samedi soir. Gore et gentiment déviant, si on cherche pas la petite bête et qu'on sait à quoi s'attendre, ça le fait encore. Mais faut pas être trop difficile.

Boxer a écrit:Long Week-end de Jamie Blanks : 7/10

'Un couple en crise décide de ce reprendre en main durant le long week-end de Pâques. Ils partent camper en bord de mer, en pleine nature. Une nature qu'ils vont devoir apprendre à respecter...'

Remake d'un film australien, c'est encore assez sympa à regarder, avec un Jim Caviezel dans un joli rôle de trou du cul, même si quelques incohérences scénaristiques ont vite fait de saboter l'intrigue. Mais venant de Blanks, c'est quand même une assez bonne surprise.

Tiens, j'avais trouvé ça assez faiblard. Par contre je suis très curieux de voir l'original.

L'original est fantastique.
Ultra oppressant, totalement nihiliste, plutôt bien réalisé.
Je n'ai pas vu le remake, mais avec la répute de grosse baudruche qu'il se traîne et le réalisateur-tâcheron qui s'en est chargé, je préfère m'abstenir.

The Wicker Man de Robin Hardy
Ayant vu l'horrible remake je connaissait déjà la finalité du film, mais ça n'a vraiment pas gâché ma vision une seule seconde. Une petite merveille d'ambiance décalée, alignant les ruptures de tons et les genres, de manière complétement improbable. La mise en scène fait parfois un peu bricolage, avec ses ralentis de post prod foireux et ses effets de style grand guignol, mais quelle réussite! La confrontation du flic catholique à cette communauté de païen forniquant dans les champs la nuit, apprenant aux enfants que le poteau est un symbole phallique, offre autant de scènes jouissives (tous les passages avec Christopher Lee, dans un rôle extraordinaire, sont jubilatoires) qu'étrange voir dérangeante. Ajouter à cela des passages comédie musicale, une musique originale renforçant encore plus le décalage du film (et son utilisation improbable), d'excellents acteurs et une fin brillante et vous obtiendrez un film qui ne vole pas une seule seconde son statut de film culte. Une petite claque.

The Untouchables de Brian De Palma
Revision d'un des films de De Palma que j'aime le moins. Enfin, disons plutôt que je le trouve très lisse et sans véritable âme. Ce qui fait que je passe un très bon moment, mais qu'au final c'est un film que j'oublie assez vite. Ma revision de hier soir a quand même été un petit bonheur, il manque toujours quelque chose dans l'écriture ou les personnages pour que le film s'élève à un rang supérieur, mais c'est un superbe ouvrage. De Palma transforme ce film de commande en un exercice de style, et on est pas loin du chef-d'oeuvre au niveau de la forme. Direction artistique, reconstitution, photo, musique de Morricone démente et surtout réalisation du père De Palma qui enchaîne les morceaux de bravoures. Alors oui Brian dilate toujours autant le temps (superbe scène du landau cela dit) mais il le fait avec tellement de classe, de virtuosité et de technique qu'on le lui pardonnera aisément. Ajoutons à ça un superbe casting (toujours un immense plaisir de voir Connery dans un film et puis Costner qui entame la plus belle période de sa carrière) et si ce n'est pas un De Palma qui marque durablement, ça reste un excellent film.

F.I.S.T. | Norman Jewison
Sylvester Stallone dans le rôle d'un leader du syndicat des chauffeurs de camion dans l'Amérique des 50s. Reconstitution aux petits oignons pour un film assez étonnant et plutôt imprévisible dans son portrait ambigu de cet idéaliste qui accumule les mauvais choix pour faire évoluer sa cause. Stallone y joue comme s'il était encore sur le plateau de Rocky et donne un peu de vie à l'ensemble, dans la mesure où le film est très posé et prend son temps (un peu plus de 2h). Jewison oblige, la conclusion est brutale et inattendue et amène un propos social toujours actuel.

OVER THE TOP | Menahem Golan
Toute la puissance des 80s synthétisée dans les bras surgonflés d'un Stallone toujours autant idéaliste. Son petit merdeux de fils sort de l'académie militaire et il l'embarque avec lui dans son gros camion à travers les états-unis pour aller retrouver sa mère en train de claquer. En parallèle, le grand-père du mioche (Robert Loggia, toujours autant maléfique), vil multimillionnaire qui ne peut pas sentir Stallone se met en tête de récupérer son petit-fils par tous les moyens. Et encore en parallèle, le championnat du monde de bras de fer doit avoir lieu à Vegas et pourrait permettre à Sylvestre de gagner un gros camion tout rouge carrément mieux que sa poubelle. Le tout avec de la vieille pop 80s inaudible, des sermons sur la liberté individuelle, le choix de faire ce qu'il te plaît et des gros bras tous plus moches les uns que les autres. C'est fantastique.

Ensuite on s'est lancé dans PARADISE ALLEY (La Taverne de l'Enfer... les traducteurs ont, une fois de plus, tout compris au titre), accessoirement première réal de Stallone, mais on s'est endormit comme des petites vaches après 20 minutes de films.

Splinter de Toby Wilkins
Petit film de genre aux moyens limités mais pas à court d'idées, Splinter vaut surtout pour sa "créature", sorte de hérisson parasite, très influencé par The thing. Quel dommage que le travail de conception de la créature, les FX et les maquillages soit saccagés par une réalisation illisible. J'ai rarement vu un mec autant mal filmé l'action, avec un montage ultra cut et une shaky cam qui n'en peut plus, c'est une véritable horreur. D'un autre côté les personnages ont le mérite d'exister un peu, même s'ils ne sont pas mémorables et quelques scènes fonctionnent assez bien niveau tension. Bref c'est pas une catastrophe, y a de bonnes choses dans ce petit film, malheureusement Wilkins est vraiment un handicapé de la mise en scène...