Visionnages: Novembre 2010

Mitchell a écrit:La scène de poursuite en camion a dû coûter une fortune

Le budget je sais pas, mais sauf erreur ils ont mis 6 mois à la monter.
A sa sortie ça a aussi été le film au budget approuvé le plus élevé (170mio $).

Sinon, ce week-end.

10.000 BC / Roland Emmerich
Abdiqué après 40 minutes. Terrassé d'ennui, de fatigue, de honte d'avoir voulu jeter un coup d'oeil à ce machin. Le reste de la filmo de Emmerich, en comparaison, c'est que du chef d'oeuvre.
En regardant Disco y a 2 semaines je pensais avoir vu mon pire film de l'année.. je m'étais trompé.

Jurassic Park III / Joe Johnston
Le film a beau durer 1h20, on dirait qu'il en fait le double. C'est n'importe quoi. Script à la ramasse, aucun rythme, des personnages insupportables (le couple Macy - Leoni, il aurait fallu les jeter en bas une falaise dès le début) et des séquences d'action complètement débiles. Reste une réal plus ou moins lisible et une jolie récupération de la musique de Williams par Davis. Le reste, ça pue.

Le Couperet / Costa Gavras
Un film douloureux. La plongée de ce type un peu minable qui s'en va éliminer ses rivaux pour une place de travail fait froid dans le dos. La désagrégation de son couple, son fils qui fait n'importe quoi, son incapacité à comprendre que son individualisme primaire est en train de le détruire totalement, le tout servi par un José Garcia super inquiétant, talonné sans relâche par la caméra de Gavras. Le film adopte une approche très naturelle pour mieux nous révéler toute la bêtise horrifiante de la situation en cours. Et forcément, c'est on ne peut plus actuel.

NOTTING HILL - 6/10
CATCH ME IF YOU CAN - 7/10
THE CROSSING GUARD - 8/10

chaoticlock a écrit:
THE CROSSING GUARD - 8/10

J'aime énormément ce film.

Three Days of the Condor de Sydney Pollack
Le thriller politique 70's à son paroxysme. J'ai adoré de bout en bout. L'économie apparente de la mise en scène qui est en fait une merveille de fluidité et de virtuosité, le charisme de Redford et l'intelligence de la narration. Pas un pet de gras, à peine la relation avec Faye Dunaway qui a un peu le cul entre deux chaises et qui donne lieu aux moins bonnes scènes du film à mes yeux, même si ce partie pris était nécessaire pour faire exister le perso de Redford au delà de l'enquête. Et puis ces techniques obsolètes, je suis fan des systèmes mécaniques (les téléphones / mises sur écoute, les prémices de l'informatique, etc.) qui donnent un charme tout particulier au cinéma d'espionnage de l'époque et qui sont d'une grande importance dans le film. Je suis juste dingue de ce cinéma, une des grandes réussites de son réalisateur. Une grosse claque.

Mitchell a écrit:Three Days of the Condor de Sydney Pollack
Le thriller politique 70's à son paroxysme. J'ai adoré de bout en bout. L'économie apparente de la mise en scène qui est en fait une merveille de fluidité et de virtuosité, le charisme de Redford et l'intelligence de la narration. Pas un pet de gras, à peine la relation avec Faye Dunaway qui a un peu le cul entre deux chaises et qui donne lieu aux moins bonnes scènes du film à mes yeux, même si ce partie pris était nécessaire pour faire exister le perso de Redford au delà de l'enquête. Et puis ces techniques obsolètes, je suis fan des systèmes mécaniques (les téléphones / mises sur écoute, les prémices de l'informatique, etc.) qui donnent un charme tout particulier au cinéma d'espionnage de l'époque et qui sont d'une grande importance dans le film. Je suis juste dingue de ce cinéma, une des grandes réussites de son réalisateur. Une grosse claque.

Magnifique film avec une sublime musique de Dave Grusin.

I, ROBOT - 8/10
TRAFFIC - 6/10

Bronson / Nicolas Winding Refn
Sympathique découverte. Pas ultime, un peu chiant sur la fin, mais Tom Hardy bouffe l'écran et Refn a plein d'idées de mises en scène, parfois (très) heureuses, parfois ratées, mais il tente des choses. Le film manque cruellement d'empathie et si l'on veut pouvoir "apprécier" un minimum le personnage de Bronson, il vaut mieux se reporter sur les monologues audio du vrai Bronson, proposés en bonus sur le dvd.

Leathal Weapon 1 & 2 / Richard Donner
Toujours autant étonné par la violence qui se dégage de certaines scènes et par les idées parfois dangereuses proposées par ces films (vengeance perso en dépit de l'appartenance aux forces de l'ordre, meurtre de sang froid par les héros, etc..), mais au delà de ça, c'est du divertissement haut-de-gamme, super bien rythmé, avec un duo qui fonctionne parfaitement et bla bla bla, tout le monde connaît l'Arme Fatale. Ah ouais, la musique du premier, elle tue.

28 days later - 28 weeks later / Danny Boyle - Juan Carlos Fresnadillo
Le premier a lancé le revival du film de zombie, pour le meilleur et surtout pour le pire, le 2ème l'a confirmé avec efficacité. Le film de Boyle adopte une approche intimiste, solitaire, où la folie de l'Homme prend vite le pas sur celle des contaminés, monstres condamnés à courir constamment après leurs semblables. La réalisation "commando" à la caméra numérique (à ce moment là, pas de HD, on a droit au "grain" DV qui fonctionne à merveille) ne pouvait pas être mieux choisie pour nous plonger dans cet apocalypse, là où le 2ème film opte pour une approche qui rappelle d'abord le film de guerre façon Saving Private Ryan. Là où le premier collait à la peau de ses personnages, le 2ème dresse le portrait d'un pays anéanti, détruit de l'intérieur ET de l'extérieur. Enfin bon, dans les deux cas les films réussissent à sortir du lot et à s'affirmer comme des oeuvres à part dans le genre ultra-sclérosé du film de zombies (c'est comme les films de genre français, si y en a 1 sur 20 de réussi, c'est déjà exceptionnel) et laisse espérer un éventuel troisième volet, que l'on devine cette fois à l'échelle mondiale.

NID DE GUEPES - 7.5/10
SOUTHLAND TALES - 5/10

ENTER THE VOID - 8.5/10