Vos visionnages : séries télés

THE WIRE, pilote... fantastique... j'adhère totalement. Cette volonté totalement anti-spectaculaire, des personnages qui s'annoncent complexes, la mise en place de l'unité... je sens que la première saison va être avalée en très peu de temps. Et ça fait plaisir de (re)voir du monde qui apparaissait dans OZ.

Colqhoun a écrit:THE WIRE, pilote... fantastique... j'adhère totalement. Cette volonté totalement anti-spectaculaire, des personnages qui s'annoncent complexes, la mise en place de l'unité... je sens que la première saison va être avalée en très peu de temps. Et ça fait plaisir de (re)voir du monde qui apparaissait dans OZ.

Cool! T'as pas fini de prendre des claques donc, mais c'était sûr que t'aimerais! Y a Bodie qui vient de Oz et... qui d'autre en fait? Me souviens plus trop.

Sinon j'ai regardé le pilote de Star Trek. Sans trop savoir qu'en fait, le pilote de Star Trek Classic a été tourné 3 ans avant la première saison de la série et avec une équipe complétement différente au coeur de l'entreprise (hormis Spock). En fait, chose rare, ils ont tournés le pilote et la chaîne avait des résèrves. Du coup, plutôt que de jeter l'idée à la poubelle, ils ont demandés un second pilote, avec d'autres acteurs etc. Ils ont paraît-ils réutiliser des éléments de ce pilote pour un autre épisode. Et ce "pilote" n'a été rendu public et diffusé qu'en 87-88! Je suis donc rentré dans l'univers de Star Trek par un épisode un peu bâtard, avec un Spock légèrement différent de celui qu'on voit par la suite et un Capitaine Pike en lieu et place de Kirk. Bref, j'ai bien aimé. L'entreprise reçoit un message de SOS et ils se rendent sur la planète d'où il provient, les rescapés (un tas de scientifiques) les accueils chaleureusement avant de disparaître devant leur yeux et Pike de se faire kidnapper et enfermé par des mecs au cerveau sur-dimensionné qui créent des illusions et utilisent les rêves et sentiments de leurs captifs comme autant de théâtre personnel. On sent déjà la portée humaniste des scénario et des personnages, surtout dans sa fin, assez jolie avec une certaine ambigüité. Bref c'est un peu mou du slip mais le charme indéniable de la série (les décors, les FX, les costumes) rend le tout très attachant. Pressé de découvrir la suite et le "vrai" équipage!

Mitchell a écrit:Y a Bodie qui vient de Oz et... qui d'autre en fait? Me souviens plus trop.

J'en ai repéré au moins 3.

Lance Reddick qui jouait le flic infiltré Desmond Mobbay.
Seth Gilliam qui jouait Clayton Hughes, le fils du gardien tué plusieurs années auparavant et qui décide de reprendre la place de son père.
J.D. Williams qui jouait le ptit jeune merdeux Kenny Wangler (qui faisait ami-ami avec Adebisi et Poet).

Colqhoun a écrit:

Mitchell a écrit:Y a Bodie qui vient de Oz et... qui d'autre en fait? Me souviens plus trop.

J'en ai repéré au moins 3.

Lance Reddick qui jouait le flic infiltré Desmond Mobbay.
Seth Gilliam qui jouait Clayton Hughes, le fils du gardien tué plusieurs années auparavant et qui décide de reprendre la place de son père.
J.D. Williams qui jouait le ptit jeune merdeux Kenny Wangler (qui faisait ami-ami avec Adebisi et Poet).

J'ai de la merde dans les yeux! J.D. Williams je m'en souvenais (Bodie donc). Mais Lance Reddick je m'en suis souvenu sur le coup, mais le personnage de The Wire m'a tellement marqué que j'avais carrément oublié qu'il jouait dans Oz. Gilliam même chose, mais lui je l'avais complétement oublié.

Colqhoun a écrit:THE WIRE, pilote... fantastique... j'adhère totalement. Cette volonté totalement anti-spectaculaire, des personnages qui s'annoncent complexes, la mise en place de l'unité... je sens que la première saison va être avalée en très peu de temps. Et ça fait plaisir de (re)voir du monde qui apparaissait dans OZ.

These are for you McNulty...
The Wire est à mon sens une série beaucoup plus humaniste (et moins démonstrative) que ne l'est Oz.

MJ a écrit:The Wire est à mon sens une série beaucoup plus humaniste (et moins démonstrative) que ne l'est Oz.

Démonstratif Oz, ça l'était de toute manière. Avec toutes les introductions et sentences de Augustus Hill, la série s'interrogeait principalement sur les notions de culpabilité, en prenant un ton très théâtral.
Là, The Wire, j'ai fini le 2ème épisode et ça dégage déjà une complexité de personnage et de récit assez impressionnante, sans jamais se permettre de tomber dans le sensationnalisme (alors qu'il y aurait matière pour). Vivement la suite.

Colqhoun a écrit:Démonstratif Oz, ça l'était de toute manière. Avec toutes les introductions et sentences de Augustus Hill, la série s'interrogeait principalement sur les notions de culpabilité, en prenant un ton très théâtral.

Je pensais surtout à la manière qu'a la série de faire disparaître ses personnages, non sans un certain cynisme - certes en accord avec le propos. C'est en ce sens que je les vois comme les pantins d'une démonstration. David Simon en tant que scénariste ne se permettrait jamais ce type de procédés. Ce qui ne veut pas dire que cela nous tourne pas mal pour certains au gré des différentes saisons...

C'est bien comment Oz? Ca fait un bail que mon homme veux me prêter la première saison mais j'ai pas encore eu le courage de m'y mettre.

C'est bien comme quelque chose que tu ne pourrais même pas espérer voir un jour au cinéma.

Mitchell a écrit:
A l'occasion, parce que j'ai repris Breaking Bad. Regardé les 5 premiers épisodes de la saison 3. Une tuerie.

Le pire, c'est que c'est encore mieux après. L'épisode 6 est très fort mais le 7 est carrément énorme. Peut-être le meilleur de la série, j'en suis sortie avec les nerfs en compote! Et puis le traitement qu'ils font des événements de cet épisode dans la suite, c'est incroyable. Toujours dans le très haut du panier avec cette série. Merci Vince Gilligan! (je vois d'ailleurs qu'il a pas mal bossé sur X-Files le monsieur)

The Wire, 8ème épisode.
Je deviens totalement addict.
Il y a un truc assez cool qui se dégage progressivement, c'est ce mélange plutôt bien foutu d'une approche "réaliste" et anti-spectaculaire, doublé d'une volonté de créer certains archétypes. Que ce soit les locaux de l'équipe, improbables mais ultra typés, ou certains personnages qui dégagent une présence très cinématographique. Je pense notamment à Lester Freamon, le vieux flic qui ne dit rien au début mais qui s'avère être finalement plus malin que tout le monde. Il m'a immédiatement rappelé Morgan Freeman dans Se7en, avec ses attitudes, sa manière de ne jamais parler pour rien dire, d'avoir toujours une longueur d'avance. Bien sur les autres personnages sont tous très typés, mais cela permet de créer un contraste intéressant dans la mesure où les événements sont traités de manière très sobre, sans jamais s'emballer sur une chose plus qu'une autre. Et alors quand en plus on découvre qu'il y a des sous-intrigues qui se mettent gentiment en place (notamment à propos de Daniels), là, ça devient carrément gigantesque.
Très gros coup de coeur pour cette série qui propose une approche moins immédiate que, disons, Oz ou Dexter (les deux séries n'ont pas grand chose à voir, si ce n'est qu'elles ont cette capacité de t'agripper les couilles dès le début), mais qui se révèle sur la durée et démontre une intelligence d'écriture que l'on ne rencontre pas partout.

Pour ma part j'en suis au 5ème épisode de LIFE ON MARS, et c'est tout simplement fantastique.

lorenzo a écrit:Pour ma part j'en suis au 5ème épisode de LIFE ON MARS, et c'est tout simplement fantastique.

US ou GB?

Generation Kill. J'y vais tout doucement. J'ai fini l'épisode 4. Toujours aussi génial. D'une maestria rare. Le traitement du sujet et des personnages, mazette!! Du David Simon quoi. Plus que 2 épisodes...

Sinon je me fais, aussi à petite dose pour bien profiter, la saison 2 de Curb Your Enthusiasm. Larry David est fou. C'est jubilatoire.

Y'en a qui se sont touchés devant la fin de Lost?

loval a écrit:Y'en a qui se sont touchés devant la fin de Lost?

Il me reste les 5 derniers épisodes. Mais cette dernière saison me fait assez puissamment chier. J'attends juste une pas trop grosse arnaque avec cette fin, ça sera déjà pas mal.

J'ai commencé The Wire... Trois épisodes et je sens déjà que je suis en train de crocher à fond.

Question aux "amateurs" de Lost:

Spoiler:

Si oui, c'est le truc le plus (involontairement) surréaliste de l'histoire de la télévision...

MJ a écrit:Si oui, c'est le truc le plus (involontairement) surréaliste de l'histoire de la télévision...

C'est vrai. Mais c'est très loin d'être le truc le plus surréaliste de la série. C'est même plutôt bien traité.

MJ a écrit:Question aux "amateurs" de Lost:

Spoiler:

Si oui, c'est le truc le plus (involontairement) surréaliste de l'histoire de la télévision...

Pour répondre à Yavin (en retard) à propos de LIFE ON MARS: c'est la version GB.

FLASH FORWARD du gros nul David S. Goyer.
Ça part sur un pitch de départ démesuré (blackout de toute la population de la planète pendant 2min et des poussières, chacun (ou presque) reçoit des visions du futur et, en parallèle, les mecs du FBI découvrent que quelqu'un étaient éveillé alors que tout le monde était dans les vappes). Le problème c'est que les persos sont nazes, la réal toute pourrie, la dramaturgie traitée avec le fond du cul et ça passe son temps à sauter d'un truc à l'autre sans cohérence. Pas bien. Mais en attendant la suite de The Wire, je vais m'infliger la fin de la saison.

Colqhoun a écrit:FLASH FORWARD du gros nul David S. Goyer.
Ça part sur un pitch de départ démesuré (blackout de toute la population de la planète pendant 2min et des poussières, chacun (ou presque) reçoit des visions du futur et, en parallèle, les mecs du FBI découvrent que quelqu'un étaient éveillé alors que tout le monde était dans les vappes).

on dirait du Richard Kelly, dis donc..

Sauf que là c'est tourné par le probable rejeton du viol de Ron Howard par Michael Bay.

Colqhoun a écrit:Pas bien. Mais en attendant la suite de The Wire, je vais m'infliger la fin de la saison.

C'est un peu de ma faute ça d'ailleurs. Tu m'excuseras!

Sinon je me suis "touché devant la fin de Lost". Bon si on m'avait raconté toute l'histoire avant de commencer la série, j'aurais sûrement dis fuck off. Parce que c'est clairement un échec scénaristique. Sur le plan du background et de l'intrigue pur la série est une catastrophe. On ne compte pas les incohérences, les saisons entières qui au final donnent l'impression de ne servir à rien et les gimmick lourds. La dernière saison était, à ce titre, une grosse pantalonade. Le "flash-back" ne sers à rien, les éléments mis en place (le gros de l'histoire de l'île est jeté au spectateur en toute fin de saison 5 avec des personnages qu'on apprend à peine à connaître dans la dernière saison et des ramifications sans intérêts) sont volontairement évasifs et / ou servent à remplir une intrigue assez mal amenée et écrite. MAIS Lost est une série de personnages. J'ai beau avoir eu envie de claquer tout le monde pendant 6 saisons, avec leurs non-dits, leur secrets à 30 centimes et leurs prises de tête à répétition, les scénaristes ont préféré offrir, au final, un joli départ des personnages. Et ils ont tellement misés là dessus que, en dehors de la répétitive du concept des 2 dernières épisodes (limite ridicule), cette fin fonctionne pas si mal, tant les acteurs et le traitement est attachant. Après, on peut se brosser pour voir le centre de la série expliqué, mais ça n'empêchera pas les fans de se pougnier sur les 35 interprétations possibles d'un peu tout. Ce qui me fait mal au cul, à moi téléspectateur, c'est que j'ai jamais eu l'impression que les scénaristes savaient où ils voulait en venir, j'ai toujours eu l'impression qu'ils brodaient massivement autour d'éléments mis en place sans réelle structure ("tiens si on mettait un ours polaire au milieu de l'île?", "tiens si on faisait un monstre ?", etc.) et cette fin a vraiment donnée raison à toute mes craintes : les scénaristes ont toujours préférés l'esbroufe, la surprise, le sensationnalisme au récit structuré et réfléchi sur 6 saisons. Le cœur de la série lui-même, au delà des persos, me donne donc l'impression d'être un échec assez cuisant. Je ne suis pas du tout un amateur du "expliqué moi tout par A + B" mais là il est clair que les scénaristes ont fait ce qu'ils pouvaient pour expliqués certains éléments et étaient tout simplement incapable d'en expliquer beaucoup d'autres.

Donc au final, je reste toujours surpris quand je vois cette série portée aux nues à ce points, mais je dois admettre que quelque part, son ambiance et certains personnages (principalement Locke que j'ai toujours adoré), me manqueront quand même un peu, ce qui est déjà pas mal.